dimanche 11 décembre 2016

La migration du blog ....


Voilà un bon moment que je pensais déménager le blog. Désormais, c'est chose faite et la Parenthèse continue par là : 

Conclusion : Au plaisir de vous y retrouver aussi nombreux !

See U there;-)

vendredi 9 décembre 2016

La tradition du "Smash Cake"



Les américains sont forts pour créer des concepts (parfois avant-gardiste puisqu'ils arrivent à les exporter Outre-Atlantique) qui surprennent mon côté frenchy-coincé pour le meilleur ou pour le pire. Et voici, un concept qui m'a surpris mais pas choqué : la tradition du  « Smash cake ».

Qu'est-ce que c'est ?

Pour son premier anniversaire, les parents de la petite abeille en photo ont vu la fête en grand puisqu'ils avaient privatisé LE restaurant italien de Jersey-City. Ce qui après quelques années ici et vu l'importance que revêt les anniversaires pour les USparents  n'a rien de délirant. Limite, je pourrais parler de p'tit joueur. Si si. 

En ce qui nous concerne, nous avons la chance de pouvoir célébrer l' anniversaire d'Antoine au parc. Cette économie financière sera cette année investit pour celui de Quinn' fin janvier. Je ne vous cache pas qu'avec les fêtes de fin d'année qui approchent et les différentes invitations à d'autres USanniversaires nous sommes en larmes. Par nous, j'entends Olivier et moi parce que Quinn' est juste méga-super-happy qu'on ENVISAGE de célébrer son anniversaire avec TOUUUUUS ses copains en mode « Pump It Up ». Va d'ailleurs falloir que je pense à réserver. Je m'éparpille comme toujours mais les USanniversaires dans leurs us et coutumes méritent vraiment de figurer parmi les articles de ce blog.

Pour revenir à la tradition du « Smash cake »

Généralement, je ne vais pas aux anniversaires, cette partie du UScontrat appartient à Olivier. Mais là je m'y suis rendue parce que lors de la remise de l'invitation, la maman m'avait laissé comprendre que ce serait la première fois que Maya goûterait du sucré et que cela lui valait bien un smash cake (?). Et pour dire vrai, je pense que l'invitation m’était adressée. Et pour dire vraiment vrai, ce restaurant est vraiment bon. 

Je ne dis toujours pas ce qu'est le « Smash Cake ». 

Traditionnellement initié lors du premier anniversaire de l'enfant, un gâteau entier est dédié à la destruction gustative de l'enfant. Il en fait ce qu'il en veut et comme le « smash cake » l'indique, il a l'autorisation de détruire  un superbe et beau gâteau sous le regard fier des parents et médusé de mon côté frenchy-coincé


Conclusion : Il ne reste plus qu'à prier fort qu'il n’oublie pas de porter une pleine poignée de frosting à la bouche parce que bon, il serait bête que le Prince ou la Princesse du jour ressorte de ce carnage son avoir enfin porter à sa son palais son/sa première dose de sucre. 


En farfouillant sur le net pour être sur que je ne vous raconte pas que des âneries, j'ai trouvé cette définition et je suis contente de voir que mon approche n'est pas très éloignée de la Tradition : 

"Smash cakes are small frosted cakes made just for the 1st birthday guest of honor. Give it to your kid and let him or her dig into it with their hands. Be warned that it gets messy, but the photos are priceless". 

See U :-) 

samedi 3 décembre 2016

Projet 52-2016 # 48-Histoire


Parce que j'adore cette photo
Préambule : 
Au début, je voulais vous racontez une histoire de fourmis. Il faut dire que ces insectes sont des ouvrières incroyables et que jamais elles ne s'arrêtent. Durant mon séjour en Guyane, nous nous sommes rendus au Zoo et j'ai appris sur les fourmis dites "coupeuses de feuilles" ou "champignonnistes". J'ai grandi avec les "coupeuses de feuilles" dans mon jardin sans pour autant connaître ne serait-ce qu'une infime partie de leur mode de vie. J'avoue avoir détruit quelques nids dans ma jeunesse Guyanaise mais vu la taille de l'insecte je vous laisse imaginer l'excès de colère pouvant résulter d'une de leur piqûre...

Feuille d'avocatier et fourmis dites "coupeuses de feuilles"

La particularité de ces ouvrières est qu'elles se baladent à la queuleuleu avec des bouts de feuilles qu'elles auront préalablement coupées sur la tête. J'ai toujours cru que les feuilles étaient destinées à leur garde-manger. Dans mon esprit, elles étaient végétariennes en plus d'être travailleuses. Mais, j'avais totalement faux ! Les coupeuses de feuilles sont des agricultrices puisqu'elles s'aident des feuilles afin d'en faire des champignons, seule nourriture qu'elles peuvent digérer.

Puis je vous aurais mis cette petite vidéo prise par Olivier de cette ouvrière acharnée transportant un bout de feuilles tombées de l'avocatier de ma maman.



Et puis, j'avais aussi pensé vous mettre quelques photos de la Guyane, ce département français d'environ 250 000 habitants qui malheureusement n'a pas les mêmes attraits touristiques que ses cousines Guadeloupe ou Martinique.

Architecture créole

Piments végétariens 

Foods trucks sur la place des Palimistes

Alors certes, les plages ne sont pas bleues en Guyane mais ce département dispose d'une faune et d'une flore incroyable.




Les randonnées, les découvertes de marais (marais de Kaw), les villages ethniques dont le village Hmong à Cacao ou alors les Iles du Salut retraçant la dure époque bagnarde sont quelques-unes des caractéristiques du pays qui m'a vu naître.

Iguane (Zoo de Guyane)

Cascade de Fourgassié

Musée le Planeur bleu
Un petit shot de sirop de maracudja : Village de Cacao

Bien évidemment et parce que la Martinique c'était chouette et que les plages sont vraiment belles, j'aurais mis une photo de notre visite. Histoire de faire ma crâneuse


Chapitre I : 

Et puis, il y a le retour aux Etats-Unis. La fin des vacances. Je vous raconte donc notre retour qui contribuera à ma 48ème (Je vous l'accorde pas exactement 46 si on compte mes absences) participation au projet de Ma' et qui pour le coup respecte ma condition : un lien avec notre expatriation aux US. 

Histoire donc.

Il y a quelques mois, je me suis rendue  au Consulat de France afin de refaire le passeport d'Antoine* qui arrivait à expiration. Je n'en ai pas parlé et pourtant j'aurais pu car le délai d'attente était d'une semaine. Il y'avait bien de quoi me réconcilier avec la lenteur administrative bien qu''il m'ait fallu trois mois pour récupérer le passeport. No comment. 

Lors de la remise du passeport et après qu'Antoine fier comme un paon l'ait signé, l'agent consulaire eut bien pris soin de nous indiquer que nous devions IMPÉRATIVEMENT voyager avec l'ancien ET le nouveau passeport surtout pour les déplacements internationaux. Pourquoi me direz-vous ? Pour la simple et bonne raison que le visa est apposé sur l'ancien passeport et que le nouveau est le valide. 

"Vous faites bien de me le dire avais-je retoqué". 

Si vous combinez, l'information consulaire précédente et le fait que nous étions en vacances, vous comprenez ou je veux en venir, n'est-ce pas ?! La suite de mon récit est cousu de fil blanc mais je vais prendre le temps de vous la raconter et cette fois en une partie si je ne suis pas interrompue. 

C'est en Martinique que l’hôtesse nous a fait remarqué qu'Antoine n'avait pas son visa et qu'il ne pouvait pas embarquer à bord de l'avion.

Moi : Comment ça ? Il n'a pas de visa ? Mais bien sur qu'il en a un. Il est sur son passeport !!!!!!
Hôtesse : Désolée mais je ne le trouve pas. Regardez vous-même ...

En me tendant le passeport, j'entends Olivier**, en mode décomposition et perdant le peu de couleur qu'il avait réussi à prendre pendant notre séjour au soleil, me dire m**** le visa est sur son autre passeport !!!!!

Moi : Mais comment est-ce possible ?!!! Quelle idée de m**** d'avoir un visa sur un passeport et une validité sur un autre passeport. Pourquoi est-ce que personne ne nous l'a fait remarqué auparavant ?Généralement dans ce genre de situation, il faut un COUPABLE qui soit autre que TOI. Logique. Tout aussi logique, que les américains n'ont strictement rien à faire du visa lorsque tu quittes leur territoire. Bref, je suis coupable. 

"Euhhhh, comment vous confirmez la situation ?! Vous avez raison, il n'a pas son visa car nous l'avons oublié à la maison. C'est pas une idée de m**** de devoir voyager avec deux passeports lorsque l'on a coutume de n'en avoir qu'un. Et la maison pour nous c'est les US, en toute logique et pour le récupérer il nous faut prendre l'avion mais vous comprenez bien qu' on ne va pas le laisser ici. Nous sommes ses parents - et en disant cela, je me rends compte que je n'ai pas non plus pris le livret de famille - et nous avons nos visas ; vous nous laissez donc embarquer et on se débrouillera avec la douane américaine et si vous êtes déjà allé aux Etats-Unis, vous savez que les douaniers ont interdiction de sourire". 

Forcément, la réaction attendue arrive : je contacte mon supérieur. Réponse inattendue : Il vous faut lui faire un ESTA sinon il ne peut pas partir. Et dépêchez-vous (ce qui est un comble aux Antilles), le départ est dans moins d'1 heure. Passagers suivants svp. 

"D'accord mais vous avez un accès internet à l'aéroport ? Est-ce que vous mettez un ordinateur et une imprimante à disposition ? Vous comprenez bien que nous sommes touristes, sans téléphone, sans ordinateur et après un séjour de presque deux semaines sans argent..."

Je vous passe la péripétie pour se connecter au réseau WiFi de l'aéroport. C'est quasi impossible. La seule solution est de se connecter via nos téléphones ($$$). Olivier s'isole mais n'arrive pas à établir un fichier ESTA car le système informatique ne comprend pas qu'un détenteur de visa puisse vouloir un ESTA bref, notre dossier doit être étudié.

Haaaaa !!! Il faut rendre les clés de la voiture de location. Olivier court à l'autre bout de l'aéroport pendant que je fais la queue. Clairement et compte tenu du temps qu'il nous reste avant le départ, il n'y a plus trop de queue mais on peut toujours compter sur quelques retardataires. 

Je réfléchis à notre plaidoirie. Entre-temps Olivier est revenu et continue de tapoter sur son téléphone. 

EUREKA !!!!

"Mais bien sûr nous avons forcement une copie du visa d'Antoine rangé sur Drive" lui dis-je. Chou blanc, on ne trouve rien. On laisse passer les derniers retardataires en espérant grappiller quelques minutes supplémentaires.  

"Je suis sûr que tu as classé un dossier Expat quelque part. Tu es le roi du rangement informatique. Tu classes tout, regarde sur ta boite pro notamment les échanges avec l'avocat en charge de notre dossier. Il doit bien avoir quelque chose". 

Il est de plus en plus blême mais continue de chercher.

Dropbox. Un fichier EXPAT. Puis sous-fichier : Passeport. Un sous-sous fichier : VISA et enfin un fichier .pdf : Visa-Antoine. On ouvre et là BAM ! Nous sommes sauvé, on respire. 

Bon maintenant plus personne ne passe devant nous. Je dois faire un arrêt à la boutique de Rhum et il est tout aussi hors de question que je quitte le sol Martiniquais sans un vieux rhum ambré (je vous jure que c'est vrai). On appelle cela, le sens des priorités ;-)

Il est 7h40 et le vol est à 8h. L'embarquement a commencé et nous sommes encore au check-in. Les hôtesses sont sur le feu. On présente le visa en version informatique et ça passe !!!!! Le soulagement. Le grand soulagement. On se regarde avec Olivier et on se dit que l'autre étape va être la douane américaine.  

On court. Je m’arrête à la boutique de Rhum. Je choppe mes deux bouteilles qui me seront remises devant la porte d'embarquement. On passe la douane et forcément, toutes les valises cabines sont suspectes. Il faut les ouvrir. On se fait un peu disputer par l'agent de cabine qui nous escorte. Nous sommes dans l'avion direction les US. 

Chapitre II : 

L'avantage de s'enregistrer parmi les derniers est que nous sommes au 2ème rang (Je précise que Norwegian ne propose pas de première classe et que le rêve américain ne nous permet toujours pas de voyager en 1ere classe) et que nous sommes les premiers à descendre de l'avion. On est clairement pas serein. On nous dispense de faire la queue et on arrive tout de suite au guichet douanier. 

"Je fais quoi ? me dit Olivier. Je dis tout de suite qu'Antoine n'a pas de visa ou je les laisse s'en rendre compte par eux même ?"

"On leur dit direct"

C'est à nous. Olivier explique la situation. La douanière accomplie toutes les vérifications nous concernant puis s'excuse pour aller expliquer la situation à un autre collègue. Ils sont donc deux face à nous. On réexplique avoir oublié son visa à la maison. Il nous passe un savon et nous explique que la prochaine fois c'est direct le bureau et nous laisse avec notre chance. "Oui bien sur ! Plus jamais cela ne nous arrivera. Merci pour votre compréhension.". Pas de sourire. Pas de réponse.

De vous à moi, heureusement que c’était pour Antoine, un petit garçon de 6 ans car je ne pense pas que nous aurions reçu le même accueil si cela avait été moi ou Olivier.

Conclusion: J'ai hésité entre mes bouteilles de rhum et les passeports d'Antoine. Sens des priorités oblige. Désormais c'est pas l'un sans l'autre.


The End

* Bouss'
** OH
Office du tourisme en Guyane : http://www.guyane-amazonie.fr

mercredi 23 novembre 2016

Happy Thanksgiving en 15 lignes !

Les joies de la programmation ratée  ; -)

Source : ici : History of Thanksgiving

Connaissez-vous l'histoire de Thanksgiving ? 

Il y a très longtemps, un groupe de dissidents anglais décidèrent de fuir l'Angleterre dans l'espoir de commencer une nouvelle vie loin des lois du Royaume qu'ils jugèrent injuste. On les appelaient les Pèlerins. Après une longue traversée à bord du "Mayflower" (nom de leur bâteau), ils arrivèrent aux pays de l'American Dream Etats-Unis. 

Leur premier hiver fut très froid (ça ne vous rappelle pas une relation glaciale ca) alors même qu'ils n'avaient ni nourriture ni vêtements chauds. 

Ils rencontrèrent alors des "Native Americans" - Indiens - qui n'avaient jamais vu de Pèlerins auparavant. Et bien qu'ils eurent un peu peur au début ils devinrent tous rapidement amis. 

Les Pèlerins écoutèrent attentivement les conseils de leur hôte d'accueil notamment ceux prodigués par Squanto qui parlait anglais (de son vrai nom Tisquantum)  et qui leur apprirent à cultiver la terre, à pécher et à chasser. Très vite les  élèvent dépassèrent le maître les Pèlerins eurent pleins de nourriture à manger et à partager. 

A l'issue de leur première récolte, les Colons invitèrent tous les Native Americains qui les avaient tant aidé durant leur première année aux Etats-Unis. Au menu dinde sauvage et pigeons. Ainsi eu lieu le premier Thanksgiving (le notre) entre les Pèlerins et les Native Americans afin de les remercier pour tous leur soutien et hospitalité.

Conclusion revient à Confucius (philosophe chinois): Quand un homme a faim mieux vaut lui apprendre à pêcher que de lui donner un poisson, il te sera éternellement reconnaissant. Happy Thanksgiving !

See U ;-)

samedi 19 novembre 2016

Projet 52-2016 #46-Géométrique



Des formes. Des ronds. Des carrés. Des triangles. Des rectangles. Mais bien sûr c'est la maison du Père-Noel ! 

Géométrique donc. 

Parmi les "trucs" très mais vraiment très américains - au même titre que peut l’être le Burger - je demande la photo prise avec le Père-Noel au centre commercial. Honnêtement, c'est comme on peut le voir dans les téléfilms qui ne tarderont pas à envahir nos programmes TV de fin d'année. Le message est assez souvent le même : importance de garder son âme d'enfance.  Je ne dis pas ça pour me moquer car je confesse les avoir pratiquement tous vu et je suis prête à les revoir pour ma énième fois. Je suis big fan des téléfilms de Noël  ! 

Et comme à chaque fois que l'on est sur une tradition, les américains ne lésinent sur rien. Ils sont champions et mettent toujours un très grand enthousiasme à honorer les coutumes qu'ils se transmettent de générations en générations. La photo des enfants, petits-enfants avec le Père Noël du centre commercial fait ainsi partie intégrante du patrimoine familiale. Je vous assure que je n'exagère pas. 

C'est ainsi que les centres commerciaux lancent leur campagne de recrutement afin de dégoter le meilleur Santa Clauss Ever. Celui qui paraîtra au moins sur la photo aussi vrai que le vrai ; et comme c'est un vrai business j'imagine que ceux qui ont des prédispositions physiques pour remplir ce rôle travaillent le look les mois précédents la mi-novembre.

Les centres commerciaux investissent l'espace de superbe décor afin d'en mettre plein la photo. Et les parents ? Ah les parents !!!! Ils sont fiers !!!!! Ils sont prêts à faire des heures d'attente pour qu'enfin arrivés devant Santa-Clauss leurs bambins se mettent à pleurer mais hors de question de partir sans la photo. On a mis les chaussures cirées, on a mis le joli nœud papillon, la jolie robe rouge et noire à paillette et pour les bébés de 5 jours le joli bandeau sur la tête. Alors, on regarde, on sourit, on pleure si on veut mais on repart avec la photo du Pere-Noël. On la montrera à toute la famille et plus que tout elle viendra compléter l'album photo familial.

Conclusion d'un grand classique : 




jeudi 17 novembre 2016

Projet 52-2016 #45- Souvenir

Pour le coup et parce que j'ai eu du mal à me décider (et vous le lirez dans la connexion des idées), je vous présente quelques souvenirs pour illustrer le 44ème thème du projet de Ma'. Allez on fait pleurer les flash-back, c'est trois pour le prix d'un !

Souvenir donc.


J'ai pris cette photo dans la honte, il y a très longtemps en me disant qu'elle conviendrait parfaitement au thème. Ce Mémorial aux Victimes des attentats du 11 septembre 2001 est le symbole d'un souvenir commun à tous les américains indépendamment des origines, des convictions religieuses, des orientations sexuelles de chacun ou de la couleur de peau. Aucun doute sur le fait que les américains soient marqués au fer blanc par ce cauchemar qu'ils ont tous vécu comme celui d'un seul Homme, d'une seule Nation, d'une seule Fratrie, ....(Le ton est assez politico-dramatique c'est vrai). 

J'ai dans mon entourage une collègue qui a dû se faire suivre par un psychologue afin de se sortir de ce cauchemar (elle a vu des gens sauter des tours jumelles). La maman de Mini-Loup, raconte ce souvenir avec beaucoup de tristesse et de reconnaissance car elle avait annulé sa participation à son cours de yoga alors situé à quelques mètres. 

Je n'ai jamais écrit sur le Memorial 9/11 tout simplement parce-que c'est un souvenir qui ne me met pas à l'aise. C'est un souvenir qui me met en larmes à chaque fois que j'entends des témoignages et encore plus lors des commémorations. A chaque fois que je suis prêt du One Trade Center, je suis sous tension. Je suis crispée. Je suis sur les nerfs. Et mes nerfs sont mis à rude épreuve lorsque je vois le peu de respect des selfies toutes dents dehors alors que derrière eux sont inscrits les noms et prénoms de milliers de personnes qui ont perdu la vie et dont les familles pleurent le souvenir d'un être cher. Comment peut-on se faire selfier alors qu'une famille dépose une fleur sur le prénom d'un des siens ? Là encore, j'ai presque envie de dire What's wrong with you people ? Mais j'admets que c'est un avis qui n'appartient qu'à moi et que chacun est libre d'agir comme bon lui semble

Et bien que n'ayant rien écrit -non plus- sur le sujet, je n'oublie pas que la France est marquée par les différents événements dont elle a fait l'objet avec Charlie Hebdo ou les attentats du Bataclan. Donc hasard du calendrier ou pas Ma' permet de rendre Hommage à toutes ces Victimes. Souvenir douloureux.

Autre souvenir.


Je vous avoue que c'est un souvenir qui m'a pris par surprise. Hier j'ai réalisé des pains marocains dit "batbouts" pour le dîner et bien sur Quin' met toujours la main à la pâte. Il adore ça ! Ces pains marocains, que l'on voit assez souvent dans les boucheries musulmanes en France, sont plutôt sympa et peuvent être une excellente idée de dîner (sans prise de tête) pour recevoir des amis à la maison. Ces pains se farcissent facilement. On peut ainsi mettre sur la table plein d'accompagnements : poivrons, viandes, salades, tomates, pousses d'épinards,  ect ... et laisser à chacun la liberté de farcir sa popote. Mais au delà de tout cela, cuire ces pains m'a remémoré la Nounou marocaine de Bouss'. Je lui ai confié Bouss' alors qu'il n'avait que 3 mois et je lui ai fait assez confiance pour le lui laisser jusqu' à ses 3 ans. Elle a aussi eu Quinn' un peu moins de temps et surtout un jour en moins par rapport à Bouss car elle était presque' une autre maman poule et que permettre à Quin' d’évoluer dans la jungle de la crèche ou tous les louveteaux n'ont que pour but de convoiter le jouet du copain à coup de dents et de griffes ne pouvait pas faire de mal. Je me souviens avec beaucoup de plaisir de sa  - à la nounou - famille. Son mari. Son fils. Je me souviens de nos larmes d'adieux lors d'un repas plus que copieux qu'elle nous avait organisé. Je vous l'ai dit c’était une deuxième maman. Doux souvenir.

Autre souvenir:


Cette semaine nous avons célébré nos noces de Froment (#mercibeauxparents), je ne pouvais donc ne pas mettre cette photo. Souvenir heureux. 

Conclusion : Allez, je vais préparer les valises. On rentre à la maison

See U ;-)

jeudi 10 novembre 2016

Projet 52-2016#44 - Pont




Pour une fois, je ne dirais rien. Je ne ferais pas d'analyse sur ce pont surplombé du drapeau américain et sur le "crash down" du site internet d'immigration du Canada dû au résultat des élections présidentielles américaines du 8 Novembre 2016. 

Pont donc.

Conclusion : Projet de Ma'

mercredi 9 novembre 2016

What's wrong with you people ? (Presidentiel 2016)

Merci le NJ !
Voilà ce que j'avais commencé à écrire hier mais que je n'ai pas eu le temps de finir et de publier : 

Ce soir nous assisterons à un très grand moment de la vie politique des Etats-Unis car d'une couleur ou de l'autre le choix des électeurs américains marquera un second virage important dans la vie du pays. Le premier tournant majeur (je m'entends) ayant été pris lorsque ces mêmes électeurs ont élus le premier Président noir des US. Ce soir, mais pas tout de suite, nous assisterons soit à la victoire d'une Femme soit à celle d'un homme dépourvu de tout respect envers autrui. Ce soir on assistera à un virage majeur dans un sens ou dans un autre. 

Aujourd'hui, les écoles publiques étaient fermées afin que les locaux soient réquisitionnés. Aujourd'hui, j'ai assisté à une mobilisation massive des américains pour leur devoir civique et j'avoue que j'ai trouvé les mètres de queue très impressionnants. 
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Voilà, il est 5h du mat', je reçois des textos de la France me demandant l’état d'esprit du moment. Je ne sais pas, il est 5h du mat' et pour le moment on parle de l' Amérique raciste qui a gagné. Serait-ce le nouveau visage d'un pays que j'ai eu tant de mal a aimé ?! D'un pays pour lequel, j'ai fait tant de sacrifice. Je ne veux pas croire en ce nouveau visage de cette Amérique qui me déçoit. J'ai peur de sortir et de voir  la tristesse, l’incompréhension mais surtout la réalité qui est la nôtre, qui est la leur. 

Hier soir, en allant me coucher et en discutant avec OH, il m'a mis une claque :
- Tu crois que ça va aller ? Je veux dire pour notre visa ...
- Je ne sais pas, j’espère que ça va aller pour vous ...
- Par vous, il entend Moi Sherie, Femme de couleur mais pire que tout il y inclut aussi ses enfants.
Je n'y avais pas pensé de cette façon, car pour moi et en 2016 une Amérique qui avait élu deux fois de suite un Président de couleur ne pouvait pas prendre un tel virage. Pour moi en 2016, je ne devais pas craindre à cause de ma couleur de peau.
- Quoi ? Parce que je suis noire ? ...
- Oui et parce qu'on ne sait pas comment les gens vont agir maintenant qu'ils ont légitimé un tel discours ...

C'est pas une conversation irréelle à avoir avec son mari en 2016?! What's wrong with you people ? 

Il est 6h'. Bouss' se réveille. Je prends le temps de lui expliquer les résultats. Il est jeune mais ils en ont tellement parlé à l’école. Ils ont organisé des votes avec les enfants à partir du 2nd Grade dont le discours relayait celui de leurs parents. Et puis, hier nous en parlions en voiture. Il s'est mis a pleuré embarquant avec lui mon cœur de maman ; 

- Tu sais mon ange on a pas toujours ce que l'on veut. C'est comme quand on joue, on perd mais on recommence. 
- Oui mais c'est dans longtemps. 
- Je sais mon ange, je sais.
Il est jeune mais il a compris que c'est dans longtemps qu'il va falloir rejouer. Il m'a impressionné. 

Conclusion : A la question, quel est l'état d'esprit du moment ? Je ne sais pas encore, il est 6h du mat" je vous le dirai un peu plus tard mais en attendant mon état d'esprit à moi est noir ...

vendredi 4 novembre 2016

Projet 52 - 2016 #43 - A la maison


Bouss' mon ainé en comaparaison de la photo ici


Je n' avais pas prévu de participer au projet de Ma', parce que c'est un thème que j' ai tellement traité que je ne voulais pas encore faire pleurer les violons à savoir si chez moi c' est ici ou là-bas. Et pis mais bien sur, je rentre à la maison d' ici deux semaines. Alors faisons vite pour cet articile qui vient du cœur

A la maison donc. 

Sur la photo un magnifique papayer du jardin de ma maman. La papaye est un fruit/légume typique de la Guyane. J'aime le mangé en fruit et pas autrement. Ma maman le cuisine en gratin salé. Et si mes souvenirs sont bons OH en apprécie le jus tout comme mon frère qui en raffole. 

Conclusion : Pour répondre à la question de Ma' : A la maison il y' a un papayer.

See U :-)


vendredi 28 octobre 2016

Projet 2016 -52 #42-Feuilles (Apple Picking)




Je me dépêche pour ne pas être prise par le temps et vite je vous présente le 42eme thème du projet de Ma' qui reste dans la lignée du thème qu'elle avait imposée la semaine dernière (#41-Automne). Je n'ai pas traité l' Automne sur le blog mais uniquement via mon compte instagram (click) et déjà je luttais pour ne pas prendre une photo des feuilles oranges, rouges, vertes, marrons si propre à cette saison et me retrouver pommée (vous comprendrez ce jeu de mot d'ici quelques lignes) pour ma participation de cette semaine. Ce thème est magnifique tout comme celui sur le "reflet". Vous l'avez compris, mes couleurs préférées du moment sont de teintes automnales.  

Feuilles donc.

Dimanche dernier nous nous sommes rendus à " Wightman's Farms" afin de faire de l'Apple-picking et pour parler français de la cueillette de pommes (d'ou mon jeu de mot plus haut). Cette activité est indéniablement l'incontournable du moment et pour être IN il yá tout intérêt à dire que tu as été faire de l'Apple-picking avec tes enfants et pourquoi pas revenir avec une belle citrouille pour parfaire la décoration d'Halloween. Nous sommes en pleine saison.

Nous y avons passé un agréable moment d'autant qu'il y a un coté super chouette pour les enfants : manger une pomme que l'on a soit même cueilli. L'Apple-picking est une première pour les enfants et j'ai été agréablement surprise d'entendre Bouss' se souvenir de notre cueillette de fraises et dire que Quin' était haut comme trois pommes. Vlam' la belle claque du temps qui passe !!!

See U ;-)

OH : "c'est quoi cet article sans conclusion ?!" Je l'entends venir ...

vendredi 21 octobre 2016

Mon permis de conduire : Part 2

Il était temps que je vous raconte la suite de mon aventure, parce que forcément en écrivant «To Be continued» je mettais en place un faux suspens puisqu'au final et vous le savez, j’ai mon permis. 

Parenthèse dans ma parenthèse : Pour ceux qui prennent le train en marche et qui se demandent de quoi je peux bien vouloir parler, je vous invite à lire la partie 1 de mon permis de conduire (click) ; et pour ceux qui me suivent, un petit rappel ne peut pas faire de mal et surtout cela me permet de me remettre dans le bain :-). 

Il y’a quelques mois en voulant passer mon permis de conduire, je me suis rendue compte que quelqu’un aux US portait le même nom et prénom que moi. En soi, cela ne m’aurait pas mis dans un état proche de la crise cardiaque si cette autre « Sherie Moi » n’avait pas commis une ou plusieurs infractions au code de la route américain conduisant à la suspension de SON permis de conduire et donc, selon le DMV de Bayonne, de MON permis de conduire (puisque nous portons les mêmes nom et prénom). Le truc totalement INCROYABLE n'est-ce pas !

Le HIC dans l’histoire est que je ne suis pas titulaire du permis, donc en théorie et en pratique, je n'ai commis aucune infraction. Je suis ainsi admise à passer mon permis de conduire ; mais bien évidemment pas avant d’avoir apporté la preuve de mon innocence. Fin de la parenthèse dans ma parenthèse. 

Reprenons mon histoire : 

Avant de partir plaider ma cause, un conseil m’avait été donné : NE TE LAISSE PAS DEMONTER parce que s’il constate une faiblesse, c’est fini ! Tu n’obtiendras rien d’eux ! Ce qui compte-tenu de comment les choses se sont déroulées la première fois n’est pas totalement faux. Avec le recul et en discutant, on m’a fait remarquer que les permis ici sont nominatifs à plus d'un titre puisque la photo du titulaire est apposée sur la carte. Qu’en un clic, elle - l'administration - doit être en mesure de vérifier mon compte et se rendre compte que la personne suspendue sur la photo n'est pas moi.

Me voici dans un UBER en direction de Paterson : 40 minutes($) ! Le premier chauffeur a refusé de m’y emmener et je veux croire que ce n’est pas à cause de la ville. Bref, le second m’y emmène et je dois dire que je m’attendais à traverser un ghetto, à passer devant la prison et en fait non. Je craignais le pire. Disons-le, j’étais chochotte.

Je descends de la voiture. Je respire. Je monte les escaliers avec conviction. Je me rends à l’accueil où j’explique la raison de ma venue. Et là, soit ma conviction n’était pas certaine soit l’agent n’a compris que le mot "SUSPENDED" mais toujours est-il que je suis dirigée sans aucun autre échange vers le bureau des SUSPENSIONS.

Je respire à nouveau tout en me dirigeant vers le bureau d’accueil des suspensions. C'est l’administration, il y a toujours pleins de bureaux. J’explique mon problème pour la énième fois. Ils prennent mon passeport ainsi que mon permis de conduire français. Je vais m’asseoir et j’attends qu’un autre bureau guichet m’appelle. Je ne regarde personne. Les gens sont énervés, l’atmosphère est tendue. Un regard mal interprété que la situation peut dégénérer et vu comme les mecs sont tatoués et les nanas fringuées j’ai tout intérêt à regarder mes chaussures (et pourtant des mecs tatoués et des nanas fringuées, j’en ai vu…). Bref, pas de mauvaise langue, ma situation est subjectivement grave.  

Administration : Sherie Xxx
Moi : Yes …
Administration me tend un document ainsi qu'un stylo : $250 please !
Moi : Euhhh what ?
Administration : $250 for your suspension. 

Trop c’est trop ! On va arrêter la blague. Je suis une personne de conviction. 
Moi : Il doit y avoir une erreur parce que je n’ai pas de permis de conduire US. Je suis française Madame l'Administration américaine! Je vous demande donc de bien vouloir vérifier dans votre système informatique parce qu’il est impossible que mon Social Security Number coïncide avec la personne suspendue. Si c’est le cas, j’admets je suis dans la merde mais en attendant faites votre travail !

Administration : Ok, on va regarder. 
Moi : Merci.
Ils reprennent mon passeport et  disent : Ah bah ouais, elle s'appelle France. 
Moi : Euh no, I am from France. My name is "Sherie Moi" and I am not suspended. I never passed my driving test and again if you are not doing your job correctly instead of welcoming the food delivery I am not sure I will be able to take it and of course I am not the one whom will be paying $250!

A partir de cette réflexion, tout s’explique n' est-ce pas ?! Tu luttes parce que tu dois te sortir d'une situation complexe mais autrement, tu ne peux absolument pas lutter. Autrement, tu prends tes jambes à ton cou et tu pars. Parce que tu peux admettre qu'on ne puisse pas connaître la France (d’autant que France est un prénom) mais que l'agent administratif ne sache pas lire un passeport ....

Administration : France ? 
Moi : Yes as Paris as Eiffel Tower
Administration : Ah ok.
Une autre collègue vient à notre rescousse. Vérifie et dit : Ce n'est pas elle ! Elle n’est pas suspendue.
Moi : THANK YOU !!!!!
Alors forcément, je lui demande ce qu’il faut que je fasse et là un grand vide. Elles ne savent pas et m’informent qu’elles vont en discuter avec leur manager. Quelques minutes, plus tard elles m’informent que c’est bon et que je peux partir et aller m’inscrire pour passer mon test …

Alors re-forcement, je leur demande un écrit ou je ne sais pas un document que je puisse présenter indiquant que je ne suis pas suspendue. « Non, ne vous inquiétez pas. Vous vous rendez à coté et vous vous inscrivez pour passer votre permis ». Je vous avoue que je ne suis pas convaincue mais j’obéis en leur disant que « si j’avais un problème je reviendrai directement les voir sans faire de queue au risque de me faire bastonner pour avoir pris la place d’un tatoué ou d’une fringuée ». Elles me répondent : No problem.

Je respire. Je quitte la salle des condamnés avec toujours un peu plus de convictions et retourne à mon point de départ en espérant que les choses se passent bien...

Conclusion : To be continued ...



mercredi 12 octobre 2016

Mon permis de conduire : Part 1

Si vous me suivez sur Instagram, vous n’ êtes pas sans savoir (que je suis un peu plus active sur ce réseau social que sur le blog) que j'ai eu mon permis de conduire : enfin ! Pourtant, les choses avaient très mal commencé et nous avons craint le pire. Je vous explique :

Il y'a quelques mois et après quelques prise de tete avec OH, je me suis décidée à me rendre au Department of Motor Vehicles (DMV) le plus proche afin de passer l’examen écrit du permis de conduire. Etant déjà titulaire d'un permis de conduire, l'Etat du New-Jersey ne m'oblige qu'à repasser le test écrit. Pour info, l'Etat de NY oblige à repasser l’écrit et la conduite. Je suis donc chanceuse.

Aucun rendez-vous n'est nécessaire. Il suffit de s'y rendre avec tous les documents demandés et de s'armer d'une patiente administrative. Par expérience, je peux dire que le samedi n'est pas un bon jour et qu'à défaut de pouvoir choisir un autre jour, il faut s'armer d'une double dose de patience. Voir d'une patience à toute épreuve.

Un samedi matin donc, je me suis rendue au DMV et après une lonnnnnnnnnnguuuuuuue attente me voici devant le guichet. Je tends mes documents et j'attends patiemment que l’employée rentre mes informations créant ainsi mon fichier informatique et m'autorise à rejoindre une autre file d'attente me permettant de passer mon test. Je ne sais pas si je suis prête mais je garde à l'esprit quelques conversations avec OH en pleine compagne de motivation dont celle-ci :

A l'heure de l'apéro : 
Ami-sympathisant : Est-ce que tu as ton permis de conduire ?
Moi : Non
OH : Une gorgée de bière le regard fixé vers moi.
Ami-sympathisant : Pourquoi ? c'est super facile et tu n'as rien à perdre 
OH (Une autre gorgée de bière)This is what I can't stop telling her. You see you should GO and TRY and if you FAILED you'll TRY AGAIN. 
Ami-sympathisant : Il a raison. J'y suis allé deux fois. La première fois j'ai raté, je n'avais rien révisé et j'avais bu la veille. La semaine suivante j'y suis retourné et je l'ai eu. That's it ! Et en plus, ça coûte quoi ? 15 dol ?
Moi : A peu près ...
OH :  Tu vois !
Moi : Ouais vous avez raison et je le sais. 
OH : Et en plus, tu n'as que la théorie à repasser.
Ami-sympathisant : Really ???!!! So Go !
[...]

Et là, l'employée me demande si j'ai déjà reçu un document de leur part. Pas besoin d’être expert de l'adminstration, pour savoir que cette question ne présage rien de bon. Je lui réponds que non et va savoir pourquoi mais très certainement à cause du stress, je sens que mon anglais semble vouloir me lâcher. Elle me répond que je suis FICHEE. Clairement, il n'y a plus personne. Je suis au bord de la crise cardiaque avec en face de moi l'employée et une affiche sur le don d'organe. Je me vois en prison. Je me vois reconduite à la frontière. Je reprends un peu de mes esprits et lui demande : comment ça FICHEE ?! Elle me répond que mon permis de conduire a été SUSPENDU. Je reprends un peu de couleur si tant est que je puisse en prendre et lui dit que c'est impossible car je n'ai jamais passé mon permis de conduire. Elle revérifie et me dit que OUI. Je lui dis IMPOSSIBLE ! Elle me tend alors une liste de bureaux en me disant que ce n'est pas de son ressort et que je dois contacter un des numéros répertorié ou me rendre à un des bureaux indiqué.

En sortant, je discute avec un policier de ma situation et il me souhaite : GOOD LUCK .... Je commande un UBER, contacte OH et lui raconte la situation. Il y'a une autre Sherie Moi !!!!! Il me demande si mon numéro de SSN  a été vérifié. Je pense. Je crois. Je ne sais pas. J' étais au bord de la crise cardiaque avec une affiche sur les dons d'organe. OMG et si l'autre Sherie Moi avait commis des délits, pire des crimes. Oh My God. Ils vont m’arrêter. Je vais aller en prison. Ceux qui en l'écrivant est une pure folie car vu le nombre de policiers présents au DMV si je devais être arrêtée ... Mais manque de lucidité oblige.

Je rejoins OH et nos amis Beth et François. On parle de mon compte en banque : OMG ! Ça se trouve j'ai des crédits dont je ne suis même pas au courant. Je suis endétee. Vite on leur laisse les enfants et on se rend à la banque afin de vérifier qu'il ne se passe rien d'anormal. Pour le moment ca va, on souscrit à un service qui nous permet de retracer mon historique bancaire grâce à mon SSN. Pour le moment tout va bien mais il faut attendre un document qui retracera mon activité sur une plus longue durée et cela peut prendre 15 jours ....OH souscrit à un autre service en ligne gratuit et les premières recherches valident celles de la banque: pour le moment tout va bien.

Je regarde donc la liste donnée et constate que :
- L'agence de Newark est fermée pour cause de rénovation. C'est la plus proche de chez moi.
- L'agence de Paterson : la mission ! Et si vous faites quelques recherches sur cette ville vous pourrez vous rendre compte qu'elle est intimement liée à des activités extrêmement dangereuses tout comme la ville de Newark d'ailleurs...Gloup !
- L'agence de Springfield : j'ai pas cherché.

J'attends que les garçons soient en France pour régler cette affaire. Paterson sera mon poison ma destination. J'ai obligation "d'updater" OH et mon amie Marie sur mon arrivée et mon départ de cette ville. Je ne suis pas tranquille d'une part à cause la réputation de la ville mais surtout parce que je me demande à quelle sauce je vais être mangée ...

Conclusion : To be continued ...

Projet 2016-52 #40-Sport


IG: @mysherieblog


Je me suis fait avoir la semaine dernière car je ne voulais pas traiter le thème 39-Mignon en vous proposant une photo des affreux jojos. Et comme, on ne refait pas le cœur d'une maman, j'ai sans le faire vraiment exprès présenter -sur mon compte Instagram - une photo de Gribouille #39 #projetdeMa'. Il faut dire que la semaine dernière, il a appris à faire du vélo sans les petites roues. Il en est très fier. Nous aussi. Et la façon dont sa petite main tiens le grand vélo de son grand frère était très attendrissante, très touchante. Tout un symbole. 
Tout comme la première dent perdue de Bouss' on se souviendra que Gribouille a appris à faire du vélo aux US. Ha, la transition est parfaite pour le thème de cette semaine.


Sport donc. 

Pour le thème #40-Sport du projet de Ma' j'ai opté pour le tennis en toute subjectivité. Et si vous suivez notre parenthèse depuis le début, vous vous souvenez sans doute de la première leçon de tennis de Bouss' (click). Comme il a grandi !!!!!!! No tears!!! No larmes!!! Depuis, il a bien progressé et se débrouille plutôt bien. Il va d'ailleurs falloir lui trouver un club ($$$). Gribouille a un cote un peu plus artistique mais cela ne l’empêche pas d'aimer le sport. Il tape aussi bien dans la balle bien qu'il ait une petite préférence pour le basket-ball ou le base-ball, ...

La chance que nous avons est sans doute qu'ici - aux USA- les enfants sont stimulés à la pratique d'un sport. L'école des garçons offre un programme sportif assez intéressant dans le cadre de l'after-school à un prix défiant tout concurrence. Le cours de football est à $100 pour tout le trimestre à raison d'une fois par semaine. La ville de Jersey-City n'est pas en reste avec son programme JCRecreation. Ce sont des initiatives qui méritent d’être saluées car elles garantissent l'accès au plus grand nombre et surtout permettent aux enfants de s’épanouir dans une activité sportive qui autrement leur auraient été exclus. Savez-vous que les cours de natation peuvent coûter jusqu’à $200 le mois !!!!!???? En disant cela, je partage avec vous un de mes coups de sang et pas seulement à cause du coût ...

Parenthèse dans ma parenthèse : Désormais, Quin' sera le nom de Gribouille. Il est nommé ainsi par sa classe et surtout sa maîtresse: #39-Mignon. 

No conclusion !

See U ;-)

mercredi 28 septembre 2016

Projet 52-2016 #38- Chemin


Je n'arrive pas à croire que c'est déjà le 38eme thème de Ma' et une chose est certaine, nous prenons bien le chemin de la fin d'année. Non non, je ne mets pas la charrue avant les bœufs mais l'ambiance Ici nous y projette que l'on le souhaite ou non. On pense à Halloween et au fait qu'il me faille vraiment acheter les costumes (Tortue Ninja et Ninja) pour ne pas me retrouver le bec dans l'eau avec les derniers déguisements du magasin. On se projette sur Thanksgiving et pour nous nos vacances en Guyane. Et va savoir pourquoi, les magasins se mettent - déjà - aux couleurs de Noel alors que les bonbons d'Halloween n'ont même pas été ramassé et que le repas de Thanksgiving pensé. Allez encore une fois, je m'éloigne du sujet ...

Chemin donc.

Cette photo a été prise cet été alors qu' OH et Bouss' étaient partis pour une randonnée avec des amis. Il n'y a pas grand chose à dire si ce n' est qu' elle illustre bien le thème.

Conclusion : Dodo ...

See U ;-)

vendredi 23 septembre 2016

Projet 52-2016 #37-Reflet


Alors là, Ma' ne pouvait pas mieux faire comme sujet pour la simple et bonne raison que si j' avais été photographe, j'aurais passé une bonne partie de mon activité à photographier des reflets. Je trouve ce type de photos vachement joli. Et en plus, je n'ai pas eu longtemps à chercher dans mon répertoire pour vous emmener à Central Park, bien qu initialement je voulais vous présenter une photo prise lors de notre séjour à Washington DC (Lincoln Memorial Reflecting Pool).
La question est : pourquoi malgré tout cela je publie mon article une semaine après les autres ? Mystère ....

Reflet donc.

La photo a été prise à Central Park. Pourquoi celle là ? Parce que je meurs intérieurement et à petit feu à la simple idée de savoir que Central Park me restera inconnu. Alors oui, je connais Central Park mais pas comme je le souhaiterais. Ma réflexion s'étend malheureusement à sa - de Central Park - terre d' accueil : Manhattan. Je ne mentionne même pas les 4 autres arrondissements de la ville de New-York : Bronx, Queens, Brooklyn et Staten Island. 

C'est fou, parce que je me souviens de la réaction lorsque j'ai annoncé que nous partions nous installer aux US  :  Waouh !! Vrai .Génial !! Vrai.  Quelle opportunité ! Vrai.  Tu vas découvrir New-York. Faux. La chance !!!! Doublement vrai.

Alors moi pour qui la Big Apple n'avait jamais été un rêve je me suis laissée prendre par l'enthousiasme et me suis mise moi aussi à rêver de NY, de Central-Park, d'Empire, de Lion King, ... Je me suis mise à fredonner New-York, New-York tout comme me l'ont appris Alicia Keys et Jay-Z pour qu’aujourd’hui encore Central-Park me soit un grand mystère.

Tout cela apparaît comme le reflet du regret mais heureusement le temps est encore devant nous :-)

Conclusion :  Cet article a pris une drôle de tournure....

Ses U  ; -)



vendredi 16 septembre 2016

Projet 52-2016 #36-Rayures

Gold Night or Good Morning (IG : @mysherieblog)

Vite vite vite avant que Ma' n'entame le nouveau thème !!!

Rayures donc.

Cette photo a été prise ce mardi matin alors que je me rendais au boulot. Ces premiers rayons de soleil - la photo a bien évidemment été retravaillée -  symbolise la fin de mes vacances. La fin de mon été, le début de mon année scolaire ainsi que de mon train-train quotidien. Pour ceux qui connaissent un peu le coin vous aurez sans doute reconnu le Pier d'Hoboken (ville voisine de JC) et pour les autres et afin de comprendre le petit jeu de mot, c'est l'emplacement d'une gare ferroviaire et c'est là que je prends mon train tous les matin afin de me rendre au boulot.

Pour ceux qui se demandent, ce que je peux bien pouvoir faire de ma vie professionnelle Ici (parce qu'il est vrai que je n'ai jamais pris le temps de vous le dire officiellement en tout cas) je suis professeur de français & de pâtisserie pour les tous-petits ainsi qu' assistante administrative pour une organisation dont le but est de promouvoir la culture française et le français. Tout cela me rappelle qu'il ne faut jamais dire  :  Fontaine, je ne boirais jamais de ton eau  !  Car être professeur de français était une option que je ne voulais absolument pas envisagée à mon arrivée ;  mais comme il le chantait si bien  :  le travail c'est la santé. Et pour dire vraiment vrai, n'ayant plus l'excuse des enfants à garder, il me fallait donc bien justifier l'usage quotidien de ma carte de crédit. Et point très important, mon visa m' autorise à travailler. 

Conclusion : Bonne reprise à tous !

See U ;-)



vendredi 9 septembre 2016

Dans le cartable, il y''a ...(1st Grade / Prek-3)


L'image du jour me permet de reprendre l’idée de mon article de l'année dernière sur le matériel scolaire. Et cette année, je ne vous présente pas une mais deux listes de matériel puisque Gribouille a fait son entrée dans le système scolaire américain.  La photo ci-dessous représente sa lunch-box et sa boite de snack. 

A l'école, les enfants ont le choix de manger à la cantine ou de rapporter leurs repas. En ce qui nous concerne, nous alternons entre les repas préparés à la maison et la cantine pour Bouss'. Il dispose d'une carte ID rechargeable en $ qu'il utilise comme bon lui semble. Il est autonome et d'après ce qu'il me dit, cela se passe comme on le voit à la TV. Il fait la queue, prend son repas et va payer avec sa carte. Le soir donc, je lui propose s'il souhaite manger à la cantine ou s'il souhaite que je lui prépare sa lunch.

Pour Gribouille, la même option existe mais, je préfère qu'on lui prépare sa lunch. Le petit plus pour la lunch-box consiste à mettre de l'eau très chaude à l'intérieur du thermos pendant quelques minutes afin de favoriser un maintien au chaud du repas. Nul besoin de préciser qu'il faut jeter l'eau chaude avant de mettre les pâtes, le riz, les patates, ... Et qu'on se le dise, la préparation de la lunch-bag est une corvée ! Mais bon, le Ketchup étant/ayant été considéré comme un légume et pour voir le menu proposé par la ville aux enfants on choisi la corvée. 


Gribouille (Prek-3 = Petite section de matériel maternelle).
Pour Gribouille, la plus grande parte de sa liste est une contribution au bien-être de la classe. Il sera demandé aux parents au cours de l'année de réapprovisionner le stock :

- Box of tissues


- Pack of baby wipes




- Disinfincting wipes




- Roll of  paper towels



- Jumbo glue sticks



- Box ziploc bags


- Marble Notebook :


- Pocket folder (nous prenons la version plastifiée car celle en papier se déchire facilement au cours de l'année)




Bouss' (1st grade = CP).
Pour Bouss, la tendance s'inverse et on participe beaucoup moins à l'élimination des microbes :

- 5 (!!!!!!) marble composition notebooks :


- 1 box of crayons :



- Erasers :


- Box of sharpened pencils



- 3 pocket folders


- 2 glue sticks



- 1 box of markers (fine tip)



- wipes


- dry erase markers


- Box of tissue



Conclusion : Welcome back to school !

See U ;-)

Une autre liste click