mardi 30 décembre 2014

Comme un goût de banane plantain




Hier nous avons eu des lentilles au menu, et avec le froid qui commence serieusement à titiller nos oreilles ce  genre de plat est le bienvenu. De plus, il nous faut des forces, nous sommes tous malades. Bouss' et OH sont sous antibio pour au moins 10 jours ; Gribouille a a eu de la fièvre cette nuit. Moi, je suis une synthèse de tout ce petit monde : je me suis fait mal au dos et j'ai tous les symptômes des garçons. La fin d'année risque d'être joyeuse. Mais pas de coquillettes au menu du réveillon de la nouvelle année ;-).

Passons et revenons aux lentilles pour arriver aux bananes plantains. Drôle de cheminement n'est-ce pas ? Mais vous comprendrez mieux ;-)

Lorsque je fais des lentilles, c'est comme si j'avais la nostalgie de ma terre natale : la Guyane (Française). D'ailleurs, ce billet aurait du s'intituler "Comme un goût de Guyane" mais j'opère un changement éditorial - tout de suite les grands mots - pour cette rubrique tombée en désuétude.

Ma maman sait que j'affectionne ses lentilles cuisinées à la créole. D'ailleurs c'est - c'était - un repas du vendredi accompagné de poisson (vendredi saint) de riz blanc et de banane frit (banane plantain jaune). C'était le seul jour où j'aimais me rendre à la cantine : miam, miam, miam !

Ce que ma maman sait également, c'est que je surkiff la banane plantain jaune frit,  si bien que lorsque je rentre à la maison, je suis sûre d'en manger tout le long de mon séjour et au moins une fois un délicieux plat de lentilles. Avec mon frangin, il y'a une bataille de fourchette qui se joue quelques jours après mon arrivée. Il est fairplay, trop content de me revoir, il me laisse une longueur d'avance. Désormais, Malheureusement, nous devons compter sur un adversaire de taille : Gribouille qui lui a toute la faveur de sa mamie et qui a une vitesse de frappe impressionante. Quel gourmand ! Je pense qu'a nous quatre nous sommes capables d'engloutir un regime de banane.

Et belle surprise aux US aussi on adore la banane plantain (jaune et verte).  On en trouve dans tous les supermarchés. C'est Cajun et il faut dire que la population caraïbéenne et hispanique en mange. Nous en mangeons donc régulièrement. Il y'en a même des surgelés et là je dis, Beurk ! C'est tellement simple et rapide à réaliser que je ne comprends pas qu'on puisse en proposer de cette façon. 

C'est différent de la banane fruit - la plus connue - il faut la cuire, elle ne se mange pas crue et le goût est différent. Bouss' adore la banane-fruit et déteste la banane plantain. OH aime bien, il sait même reconnaître lorsque la banane est de qualité parce que oui toutes les bananes ne se valent pas. Il ne faut pas hésiter à les prendre un peu tâcheté de noir mais pas trop. C'est sucré et ça se mange avec un plat en sauce et ...... du riz !

Conclusion : De l'huile de tournesol, une ou deux bananes plantain bien mûres et c'est tout ! Mettre l'huile (on fait pas de régime ! On en met assez pour que les bananes puissent frire) dans une poêle et lorsqu'elle est bien chaude on met les bananes épluchées et coupée dans le sens de la longueur. Laisser dorer puis les retourner et faire très attention car on passe vite d'une jolie couleure dorée au cramée. Mettre sur une assiette recouverte de papier absorbant et fight !

See U ;-)

vendredi 26 décembre 2014

Un plombier pour noël : le film de notre Christmas Eve


J'espère que vous avez passé de bonne fête de noël et que votre sagesse de cette année a été longuement récompensée par ce bon vieux viellard intergénérationnel.  (Houhouhou, je suis en forme ce matin ! Il faut dire que je me réveille d'une nuit de 10h) 

Pour notre part, nous nous souviendrons de notre premier réveillon de nöel aux US. Nous n'avions rien prévu, du moins nous avions tout annulé et sommes restés tous les quatre à la maison.

Cela étant, nous avions envisagé qu'après avoir couché les enfants, nous nous - enfin moi- serions fait un repas d'un niveau supérieur au plat de pâtes des garçons. Nous avons du foie-gras qui n'attendait que ce jour ainsi qu'un petit assortimment d'amuse-bouche que je trouvais plutôt sympa.  Nous avions également du vin mais là je suis la seule à boire, OH s'etant fait opéré dernièrement. Le point culminant de notre "Christmas Eve" étant notre soirée DVD : "Miracle on the 34th Street" : cet incontournable de noël que toutes les américaines connaissent. Ce genre de film, j'adore ! Pour tout vous dire, je pense connaître la plupart des films du genre dont peuvent nous abreuvé les chaînes de télévision française durant cette période.

Nous avons tout de même pris l'apéro avec les garçons : boissons gazeuse pour tous et un verre de vin pour moi. Juste un parce que notre soirée n'avait, officiellement, pas encore commencé ;-). 

Et pis, tant qu'à faire autant diner avec nos affreux jojos - comme tous les soirs - après tout j'ai fait assez de coquillettes pour quatre. L'occasion de discuter de la liste de chacun et de s'assurer que tout avait bien été pris en compte. 

Et puis, nous nous sommes laissé tenter par leur crumble. Un échange de regard avec OH et un sourire pour signifier que notre repas venait de prendre l'eau. Heureusement, il reste notre soirée DVD et ça moi je ne laisse pas passer. 

Un petit dessin-animé aux airs de noël pour Bouss' et OH - que j'ai aperçu les yeux fermés mais on mettra ça sous le compte des medocs hein ?! -  puis au lit pour les garçons. Demain au réveil et sous le sapin, il y'aura sans doute des surprises. C'est chouette d'avoir cet âge et d'y croire. Depuis deux ans, la réaction de Bouss' en découvrant ses paquets est juste magique, il est pris entre l'excitation et l'incompréhension. Hier matin, il s'est mis à courir tel un bébé pachyderme pas totallement réveillé: "Maman, maman, il y'a des cadeaux sous le sapin !", alors que j'attendais, le sourire aux lèvres, sa réaction. La réaction de Gribouille était différente, il est encore petit. J'espère qu'il rêvera tout autant.

Voilà, on peut s'installer sous la couette. 

Et là, : tic, tic, tic, tic ! Ca vient de notre local technique car oui nous avons un local technique à l'intérieur de notre appartement. En anglais : . On regarde. Merde ca fuit ! No panique, on essaie d'arrêter l'arrivée d'eau ? Quoi ? Il n'y a pas un bouton off-on pour arrêter l'eau ?!!! Tant pis, on laisse couler (au sens propre comme au figuré) ; On met une petite bassine et on va regarder notre film. Je demande tout de même à OH de mettre un e-mail à la proprio. Oui je sais c'est le soir le noel, c'est la raison pour laquelle je dis un e-mail et pas un coup de fil. 

Je m'installe, regarde le blog bref, j'attends. Et là j'entends : pchiiiiiiiittttttttttt ! Merde, merde, merde, Sherline, parce que Sherie ne correspond pas à la réalité de l'histoire, ça coule ! Ah vraiment ?! N'est pas plombier qui veut n'est-ce pas ! En passant, je rassure Bô-papa en lui disant que les mots d'oiseaux et la plomberie sont un ensemble inscrit dans les gênes ;-). 

Les goutellettes se sont transformées en véritable geyser. 

Moi : Mais qu'est ce que tu as fait ! Tu étais censé te mettre en pyjama !!!!!!!!!!!

OH descend voir notre voisine : 

OH: Toc,toc, toc
Ma voisine : Who is that ? One second !
OH: Désolé de vous déranger mais nous avons une fuite, savez-vous ou se trouve la coupure d'arrivée d'eau de notre appartement ?
Ma voisine à son mari : Honey, ils ont des soucis à l'appart 3.
Le mari : Encore !!!?? 

J'aurai présenté autrement mais bon chacun son tact

Moi : toc toc toc 
Ma voisine : Who is that ? (elle me refroidi à chaque fois avec cette question) One second !
Moi : Hi Mxxx , Merry Christmas and Happy Holidays !
Ma Voisine : Ohhhh, that so sweet of you, to come at this time - before our movie - for tell us Merry Christmas. So  Merry, Christmas to youuuuu ( A l'américaine quoi)
Et là, j'annonce la raison 

J'exagère, j'exagère mais mieux vaut en rire maitenant.

Nous avons maitenant 2 plombiers et deux nanas en train de dire aurevoir à leur soirée DVD. Ma voisine freine tout de suite son "honey" et appelle la proprio : quelle belle initiative.

La question est où trouver un plombier à 9:30 un soir de noël ? La proprio s'en charge et au bout d'un quart d'heure, elle nous appelle pour nous dire qu'elle a trouvé un et qu'elle lui a passé notre numéro. Appel du plombier, qui arrivera dans 1 heure soit à 23h !!!!!!!!! En attendant, je suis chargée de vider le sceau d'eau, OH étant pour quelque temps handicapé d'une main. 

A 23h, le plombier était effectivement là. Il a stoppé la fuite ainsi que le chauffage par la même occasion. Il a promis de revenir réparer tout cela aujourd'hui (vendredi). 

Il y'a pire comme histoire : un ami a posté sur sa page Fbk qu'il s'était fait piqué sa voiture avec tous ses achats de noël. Oh boy ! :-(

Conclusion : D'une manière où d'une autre et avec un peu de recul, on finit toujours par en rire. En attendant, je n'ai toujours pas vu le film ...

See U ;-)


mercredi 24 décembre 2014

Un peu de Christmassy sur le blog !




En regardant, mes articles du mois, je me suis rendue compte qu'il n'y n'avait pas l'ombre d'une épine de sapin sur le blog !!! Shame on me ! Que la famille, les amis, les habitués se rassurent, je reviens. Nous avons juste été envahis par le Christmassy : Secret Santa, Breakfast, Chaperon (ahahah, j'ai été chaperon de la classe de Bouss'), carte de noël et paniers gourmands à réaliser sans oublier notre dévotion sans faille et annuelle à aider le Santa à faire les cadeaux ;-) ...

Alors, aujourd'hui pas une photo mais une vidéo : "Santa Clauss is coming to town". Cette chanson je l'ai en tête toute la journée voire toute la nuit du moins quand je suis consciente. D'ailleurs, si on me demandait d'associer Noël à quelque chose, je citerais sans hésiter cette chanson.

Conclusion : Bon réveillon et joyeux Noël à tous !

See U ;-)

vendredi 5 décembre 2014

Coût de la vie ?



Voilà une question pas facile pourtant, elle joue un rôle essentiel dans l'expatriation. dans la mesure où elle conditionne le train de vie ou de survie .Tout dépend si les négociations ont été bien menées ou pas . Et là aussi c'est loin d'être facile parce qu'il faut prendre en compte des paramètres qui nous échappent complètement. Je me souviens encore des discussions avec OH. Le stress de se planter, de ne pas avoir eu une vision un peu moins globale de l'aventure. Mais où trouver ? Où chercher des informations pertinentes et utiles ?  Très peu de sujets sur ce thème et pour cause, il s'agit d'une part privée de la vie qui n'a pas à être exposée aux yeux de tous. Quel est le prix de notre loyer, combien coûte le daycare de Gribouille, quel est notre budget loisir, le salaire d'OH...

Et si parfois on arrive à trouver des fourchettes de prix  toutes les situations sont tellement différentes (nombres d'enfants donc nombre de bedrooms, loin ou près de NYC, écoles privées ou publiques) 

Pourquoi est-ce que je vous parle de celà alors qu'à la base je voulais écrire un article sur les arbres de noël ? Oui un article sur les arbres de noël ! Mais ne vous inquiétez pas, il ne s'agit que de partie remise ;-).

Parce que cette semaine, j'ai déjeuné avec un couple qui devrait ouvrir une parenthèse dans leur vie familiale d'ici un peu plus d'un mois. C'est fou parce que d'échange  de mails en échange de mails nous nous sommes retrouvés assis à l'heure du déjeuner, ici, aux US discutant de cette aventure folle. Et LE sujet de conversation concernait le coût de la vie. Ils avaient l'impression que tout leur échappait et que pour le coup nous étions vraiment fous de tenter cette aventure. Que je les comprends. Je me suis revue un an en arrière. Bientôt un an !!!! que vous lisez nos aventures. Le temps est passé à la même allure que les saisons. On en reparle d'ici moins d'un mois ;-).

Nous -  enfin quand je dis "nous" je parle d'OH bien évidemment - en avions élaboré des tableaux excel afin d'essayer de coller au plus près de la réalité mais surtout afin de répondre à la fameuse question relative à nos - par contre là, je parle bien de nous deux - prétentions salariales. 

Heureusement, il y'a eu la visite de répérage. SPLASH : la douche froide ! Le salaire qui pouvait sembler extraordinaire vue de la France était devenu à peine ordinaire vue des Etats-Unis (peut etre que j'exagère mais ca fait un petit jeu de mot et comme ça faisait longtemps que je ne mettais pas affiché bah ça donne ca). Les écoles et les daycares coûtent chers, l'assurance santé coûte cher alors si t'es pas bien couvert par ta société, ne songe même pas t'installer avec femme, enfants, chiens, chats, ... C'était d'ailleurs ma condition pour venir ici. Une connexion internet ne coûte pas 29€99 mais plus de 100 dollars !!!! L'assurance voiture n'est pas offerte. Les loyers ! Il y'en a pour toutes les bourses bien évidemment après c'est une question de choix. Et qu'on se le dise, sauf pour les chanceux, à un moment où un autre on ne peut compter que sur un salaire. Aie aie aie  faut viser juste !

Face à cette réalité qui parait tellement éloigné du coût que l'on pourrait avoir du rêve américain, on se retrouve un peu déboussolé voire complètement perdu. OH l'était. Le poids de l'expatriation n'aidant pas et pesant encore plus lourd sur ses épaules. Est-ce qu'on fait bien? Après tout on est pas si mal chez nous en France.

Face à ses doutes, ma réaction a été de lui dire : "Si tu sens qu'on va être ricrak parles en à ton boss, demande une augmentation, il n'ya pas de questions à se poser la dessus". Et bah, il est venu, il a vu et nous avons vaincu ! Autrement on parlerait sans doute de survie qui sait parce que même avec tous nos calculs quelques points avaient été omis.

C'est le conseil que j'ai donné lors de ce déjeuner "retour d'expérience". D'ailleurs, rien ne devrait être ficelé avant que l'on soit un peu plus serien. Et Dieu seul sait que la réalité du terrain réserve parfois bien des surprises : on va être augmenté d'internet houhou!

Conclusion : On sait ce que l'on quitte on ne sait pas ce que l'on prend ... 

See U ;-)


mardi 2 décembre 2014

D'une fête à l'autre




La dinde a été mangée le jeudi, digérée le vendredi et rangée - la déco- au placard le samedi. What's next ? Dimanche, noël a fait son apparition !  Je ne compte pas le nombre de sapins installés dans les appartements. Ils sont d'ailleurs magnifiquement décorés, visibles de tous et comme pour chacune des célébrations ici on ne lésigne pas sur les moyens. J'aurais peut-être l'occasion, de vous le montrer.

Ces trois derniers mois, nous avons enchainé les célébrations au rythme d'un battement de cil. Nous sommes passé d'une fête  à l'autre sans même nous en rendre compte. D'ailleurs c'est simple, à peine Batman et Cute Devil ont-ils eu le temps de savourer un bonbon, de leur grande récolte Halloween, que j'étais déjà en retard sur l'achat de la dinde de Thanksgiving. Et à peine avais-je eu le temps d'enfourner cette pauvre bête que nous sommes en retard sur l'achat du sapin de noêl (Habituellement, il est installé le 1er décembre). Bouss' souhaitant  que l'on s'attaque à la décoration de l'appartement. Il a pris rdv avec OH et Gribouille : l'achat du sapin est prévu pour samedi matin. 

 Conclusion : En attendant, si les elfs du père noël veulent bien prendre en considération ceci :







See U ;-)

lundi 1 décembre 2014

L'invité de Thanksgiving



Difficile de terminer cette semaine sans parler de Thanksgiving. Nous avions été invités à partager les bénédictions chez une vraie famille américaine ; invitation à laquelle mon coeur s'était emballé à une vitesse folle tout comme le prix du billet Newark-New-York/ Miami. On reste à la maison !

Si vous me suivez depuis près d'un an, vous savez qu'à chaque fête, j'essaie tant bien que mal avouons le, de nous mettre dans l'ambiance américaine. La cuisson de la dinde Thanksgiving n'allait donc pas y échappé. 

Pour l'occasion, nous avions convié des amis à venir dîner à ... 16:30. Non,non ce n'est pas une erreur, les américains mangent tôt d'autant plus pour Thanksgiving puisque ce repas constitue LE repas de la journée. Depuis, je suis conquise car manger de bonne heure présente un avantage certain comme pouvoir être au lit assez tôt. Bah quoi ? Chacun sa conception de la jeunesse qui passe ;-)

Pour le repas, j'avais pris soin d'interroger nos convives sur ce qu'ils aimaient mais surtout ce qu'ils n'aimaient pas ainsi que sur les allergies connues et supposées. Bref, mon objectif était qu'ils ne repartent pas le ventre totallement vide. Voilà donc le récit de mon menu :

Au commencement, je n'avais pas envie de me farcir cuire une dinde même si c'est LE symbole de Thanksgiving, pour la simple et bonne raison que l'idée d'en manger pendant un mois ne m'emballait pas des masses. Lorsque j'ai annoncé cette envie au boulot, la plus américaine de mes collègues m'a fait remarqué que dans ce cas je n'avais cas acheté "a big chicken". J'ai compris que c'était une dinde ou rien. Qu'on s'entende bien je ne parle pas de ma collègue mais du repas ;-)

Du coup après le commencement, je me suis tout de même dit que j'allais revisiter le repas de Thanksgiving en préparant deux blancs de dinde - croyiez moi un blanc de dinde issu d'une bête de plus de 10 kilos peut aussi faire mal - farcis aux légumes et que je barderai de lards fumés. Trop contente de mon idée. L'idée était donc de présenter quelque chose comme ça à notre table :



Entre temps, nos invités ont répondu : pas de porc (adieu blanc de dinde) et pas de viande rouge ONLY chicken and fish. Vous commencez à sentir le plan galère ?

Va savoir pourquoi, dans ma tête chicken et turkey avaient la même raisonnance ; surtout pour OH qui ne comprend toujours pas pourquoi je me mets la pression


Nous avons donc acheté une dinde (on ne revisite pas le repas de Thanksgiving, on laisse ça aux émissions tels Master Chef, Top Chef ou mon esprit). 

Quelques jours plus tard prise de doute, j'ai réintérogé mes invités sur le choix du menu : BAMMMMM : only chicken !!!!!! Juste envie de dire qu'une dinde c'est juste un gros poulet quoi. Me voilà donc avec une dinde de plus de 5 kilos dans le réfrigérateur et un revirement de situation : que vais-je cuisiner ? Du poulet c'est sûr mais est-ce que je fais aussi la dinde ? Et pis l'idée de présenter notre turkey au final nous plaisait bien sauf que je n'avais pas envie de m'embarquer dans pleins de trucs en même temps. Verdict : chicken pour tout le monde accompagné de purée de pomme de terre, riz, stuffing et apple pie :

Le stuffing sert à farcir la dinde. Certains l'a mette à l'intérieur de la dinde et d'autres l'a prépare séparemment. C'est pas mauvais du tout :
Préparer par nos invités
Avec l'aide de Bouss'
Et notre turkey alors ? Elle a été mangé le samedi soir avec d'autres amis mais là j'avais pas posé la question sur j'aime/j'aime pas. Alors lorsqu'ils sont arrivés et que j'ai demandé comment s'était passé leur repas de Thanksgiving et que Beth m'a répondu : "It was fine but you know I don't really like turkey " j'ai juste eu un énorme moment de solitude ...




Malheureusement, je n'ai pas eu le temps de prendre plus de photos mais les deux dîner étaient parfaits.

Conlusion : L'ambiance de Thanksgiving va au delà de ce que l'on peut s'imaginer en regardant la tv. Les américains adorent et respectent cette fête qui leur permet de se réunir en famille et de bénéficier de quelques jours puisque 2 jours sont offerts pour cette occasion. Une fête en chassant une autre, Thanksgiving laisse sa place à Noêl, ma période de l'année préférée ! N'hésitez pas à vous rendre chez Pom de Pin qui a eu l'idée géniale de compiler avec l'aide de tous ceux qui le souhaitent, l'esprit de noël sur son blog. C'est une jolie façon de rêver ...

See U ;-)

Un autre récit de Thanksgiving par  et encore moi qui blablatte par

samedi 22 novembre 2014

Marianne & Nicolas : leur parenthèse à NY du 13 au 20 octobre 2014

Pendant une semaine nous avons eu la visite de Marianne et Nicolas. Elle vous raconte.

Cette photo est magnifique

Bon alors je vous raconte un peu !
Pour cette première expédition à New York, l’excuse pour convaincre mon homme de m’accompagner dans ma traversée de l’Atlantique a été de dire « Alllezzzz on va voir ma coupine qui est là bah ! ».

Et, ce fut un vrai plaisir de les retrouver après presque un an sans les avoir vu ! Les enfants avaient bien grandi et ouahhhhh ils étaient quasiment bilingues (je ne suis pas la seule à avoir le sens de l'exagération)

Je ne vais pas vous raconter toute notre arrivée en détail. Ce fut déjà très drôle rien que pour retrouver OH gentillement venu nous chercher.
Nous sommes restés une grosse semaine et avons parcouru la grosse pomme à pied, en métro, en bus et en taxi ! Oui oui j’ai fait comme dans Gossip Girl : j’ai levé la main le long de la 5ème avenue ! Ohhh joie bonheur ! Les marches du MET, l’Empire State Building (ouahhhh mais quelle vue !!), le MOMA, le musée d’histoire naturelle (simplement grandiose), Times Square, Broadway (mon âme d’enfant est ressorti…Cinderella version New York restera un incroyable souvenir !), le 9/11 (un site vraiment rempli d’émotions) et la skyline bien sûr dont nous avons pu profiter, Jersey City se trouvant juste en face. Une messe gospel dans Harlem (une ambiance magique). La statue de la Liberté ! Le siège de l’ONU (la salle du Conseil de Sécurité ouhhhh ouhhh) ! 

Grand Central Station


Qui est-ce ??? Vais demander à OH ...

Time Square
Si vous allez à New York,  je vous dirai ceci : New York est une ville magique qui ne s’arrête jamais ! Pensez donc à prendre des bonnes chaussures de marche et des pansements ! Et arrêtez vous pour admirer et vous reposer ! Personnellement le jeudi j’étais tellement épuisée que finalement ça a été journée repos. Nous en avons profité pour faire du shopping au mall de Jersey City. 

Columbus Day Parade in NY
On a repris de plus belle le vendredi puisque nous avons enchaîné Central Park, Guggenheim et croisière sur l’Hudson le long de l'île. Et pour finir cette semaine, l’université de Princeton le samedi (j’aurai presque envie de redevenir étudiante juste pour un semestre là-bas tellement c’est magnifique) avec en prime un match de football américain ! L'université n'est pas loin de Jersey-City, mais ce fut un trajet riche en rebondissement. Mon autre conseil est que ,si vous louez une voiture, prenez un GPS et cela quel que soit le prix !!!!!

Salle de conseil de l'ONU
Conclusion : Il a fallu faire les valises et dire au revoir. Ne lui dites pas à Sherie mais j’ai versé ma ptite larme :-( Je ne voulais pas la laisser ! Heureusement, on a pas eu le temps de faire tout ce que nous  aurions voulu ni même tout ce que nous avions pensé faire ! C’est trop dommage, il va falloir y retourner !! ;-)

Merci à eux d'être venu nous voir 

Si vous voulez voir encore plus de photo de cette semaine c'est par  et peut être par

See U ;-)

vendredi 21 novembre 2014

Albertine : une librairie française à New-York



Cette semaine a été la semaine du livre à la maison pour les garçons qui ont vu leur bibliothèque s'alouridr de 5 livres dont 2 en anglais et 3 en français. 

Chez nous, l'histoire (2) du soir est en français - quelques rare fois en anglais - cela fait partie des moyens visant à maitenir la langue de Molière à la maison. Les "once upon a time" sont réservés aux maîtresses et à l'extérieur. 

Oui-oui (Oui-oui et la fête des framboiselles, Oui-oui et le goûter en musique, Oui-Oui et le chronomètre magique, ...) fait partie des livres préférés de Bouss' depuis sa plus tendre enfance et pour le plus grand bonheur d'OH qui n'éprouve aucune affection envers ce petit lutin. Va savoir pourquoi ;-). Aussi, lorsque le marchand de sable pointe le bout de son nez et que Bouss' choisit un Oui-Oui, c'est toujours un grand moment de rire. Je sais pertinement ce qu'il éprouve. C'est alors à ce moment que j'interviens pour proposer à Bouss' que ce soit papa qui raconte l'histoire. Et là, son regard en dit long tout comme mon sourire. Et si par malheur, Gribouille décidait que lui aussi aurait droit à son Oui-Oui alors là c'est l'éclate. 

Toujours est il que j'aime bien enrichir leur bibliothèque, je n'achète plus de Oui-Oui certes, mais j'essaie de leur proposer des sympas. Mais, depuis que nous sommes ici, cela n'a pas été facile de trouver des livres en français et les commander sur amazon peut vite être déraisonnable. Je ne vais tout de même pas utiliser les livres électroniques pour les garçons, non mais !

Et puis, il y'a quelque semaines "Ici le Mans" (membres de notre famille) nous a fait parvenir cet article  : une librairie française à New-York. Il n'en fallait pas plus pour succiter ma curiosité. 

Ce vendredi, je me suis donc retrouvée dans une petite librairie française qui se prénome Albertine. Elle a été inauguré fin septembre dernier en présence du ministre des affaires étrangères. Albertine compte à peu près 14 000 livres et se trouve dans les bâtiments réservés à l'Ambassade de France. Elle doit  sûrment dépendre du service culturel qui se situe juste au dessus.

Je trouve l'ambiance très freutré et très chic, je ne m'attendais pas forcement à ça. J'étais plus dans l'esprit d'une librairie de quartier ; mais bon, nous sommes sur la 5th avenue, à l'Ambassade de France, ceci doit sûrement expliquer ce choix.




Une fois la surprise passée, je me suis confortablement installée sur un des canapé et mise à feuilleter quelques livres (on peut même prendre un petit café, si je ne me trompe)



Il n'ya pas tous les livres et je ne sais pas si on peut en commander mais il y'a pour tous les goûts et avec les fêtes de fin d'année qui approchent c'est bon à savoir.

Conclusion : Oui,oui, il existe bien une librairie française à New-York ;-) :
972 Fifth Avenue (entre 78 et 79th)

See U ;-)

jeudi 20 novembre 2014

Tag day


"Promess sé dèt" dit-on en créole haïtien vous traduirez cela par "chose promise chose due". Alors, après avoir remarqué que cela faisait un peu plus d'un jour que je n'avais pas posté d'article sur le blog ; je me suis précipitée sur l'ordinateur afin de visualiser ce que j'avais dans mes tiroirs. Pour le coup dans le placard de Bouss'.  Je suis alors tombée sur le "tag day" du mois dernier : non commencé, non terminé, non publié. Juste un titre .... :

Il faut savoir que tous les 20 du mois, Bouss' et ses camarades sont tagués par l'association des parents d'élèves et peuvent porter une autre tenue que leur uniforme. Une liste de couleurs symbolisant le mois est remise aux parents assez tôt dans le mois pour nous permettre de trouver un haut de la couleur exigée.

Croyiez-moi c'est pas forcement ce qu'il y'a de plus facile.  Je fais sans doute ma difficile va savoir, mais trouver un haut uni relève du parcours du combattant. Au final, j'en choisi un avec un message ou un dessin hyper gnangnan. 

En octobre, le thème était halloween, les enfants pouvaient porter un haut noir ou orange ou noir et orange avec un jean. Le plus simple que j'avais trouvé était un haut orange avec un tchou tchou. Ce mois-ci, le thème c'est ... vous l'avez deviné : Thanksgiving

Je vous promets de vous farcir d'un article culinaire sur notre premier Thanksgiving un peu plus tard. Pour le moment je ne m'enflamme pas trop bien que j'ai la tête en feu. Vous comprenez bien que le tropical storm du 4 juillet dernier ait laissé  quelques traces. Vous vous en souvenez ? OH parle de pression. Je ne vois pas pourquoi farcir une dinde de plus de XXX kilos ne me mettrai pas la pression. 

Pour revenir au sujet, aujourd'hui Bouss' peut porter un haut marron, vert ou orange (bis). J'ai opté seule pour le vert, parce qu'il ne semble pas vraiment impliqué dans l'affaire avoir remarqué la différence entre un jour normal et un tag day pour le moment. En gros, il s'en fiche. En vrai, la dernière fois que je lui ai proposé de choisir sa couleur, il a choisi la seule que je ne trouvais : le violet !

Il portera donc un haut vert et un jean avec dans sa poche un billet d'un dollar à remettre à sa maîtresse. Oui parce que le tag day n'est pas free si bien que tous les parents qui veulent affranchir leur enfant de l'uniforme doivent s'affranchir d'un dollar. Je ne compte pas le temps passé à érrer dans les magasins.

Je participe volontier à ce genre d'initiative qui permet de récolter des fonds pour l'école. Si on fait le calcul, le tag day nous coûtera un peu moins de 10 dollars. Je ne compte ni les achats, ni les autres initiatives du genre. Nous ferons secrètement le calcul en fin d'année. 

Pour info, le Fun Run avait permis à l'école de récolter un peu plus de 10 000 dollars : pas mal !

Conclusion : Et si on lançait les pronostics sur les couleurs du mois de décembre ? rouge, vert, ...

See U ;-)

lundi 17 novembre 2014

Left Bank : burger bar

"Good Food - Good Friends - Good Times"

Cela faisait un petit moment que j'avais envie de vous emmener au Left Bank, une "Yum yum Yummy place" de Jersey-City. Depuis 2013 et d''avis général le Left Bank est la bonne adresse pour manger un hamburger et je suis assez d'accord. J'y suis allée trois fois. La première - un soir - mon avis était un peu mitigé parce que trop de monde, le serveur présent mais sans plus. La deuxième fois, j'y suis retournée un midi en semaine avec mes collègues et c'était beaucoup mieux bien que désert. Et enfin, samedi derrnier à l'heure du déjeuner à la demande de .... Gribouille. qui avait envie d'un hamburger. Si si je vous assure.

Depuis que nous sommes aux US et après avoir compris que le samedi et le dimanche étaient des jours "brunchés", nous faisons systématiqument le choix de nous y rendre assez tôt afin de pouvoir déjeuner tranquillement  et avant qu'il y'ait trop de monde.

Les serveurs sont de manière générale assez sympas, certains peut être plus que d'autres mais dans l'ensemble le service est correct. Et pis ce samedi midi à notre arrivée, nous n'étions que deux familles donc pas de quoi fouetter un chat ni même remettre en cause la pause cigarette du serveur.

La nourriture est bonne : il y a la possibilité de créer son propre burger ou de se laisser tenter par une suggestion de la carte. Les frites sont à la hauteur et les portions énormes si bien qu'avec OH nous n'en prennons pas et partageons celles des enfants incluses dans leur menu.

Et surtout, les prix très sont corrects.

Conclusion : Si vous passez par Jersey-City n' hesitez pas à vous y rendre c'est pas mauvais du tout.
Left Bank 
194 Newark Ave,
Jersey City, NJ 07302, US

See U ;-)



dimanche 16 novembre 2014

De nos nouvelles


Edit du 25 Nov : "Témoignage de Sandrine" : 

L'expatriation, je connais. L'expatraition sans enfant avec des enfants, je ne sais pas comment j'aurai géré. Déjà là, nous avons déménagé à 100 mètres et ma fille de 4 ans est perturbée alors déménagé à 6000 kms j'ose même pas imaginer. Et puis c'est vrai que je me demande comment j'aurai pu l'aider car je me souviens que l'effet de joie et d'excitation passée, je pleurai le soir sous la douche en me demandant ce que je faisais là, je revais d'entendre parler français. J'étais fatiguée de toujours devoir me concentrer pour parler, regarder la télé...et puis il n'y a pas même quand tu te promènes les affiches et les pubs sont en anglais. 

Je suis admirative de ceux qui arrivent à passer ce cap avec des enfants. Il faut avoir un moral d'acier.

Enfin je tiens à rassurer les futurs expats. Les crises de pleurs, ca passe avec le temps, au fur et à mesure, on prend ses marques, on progresse en anglais, on se fait des amis et ca roule !

Merci Sandrine ;-)
Oui je le veux 
La photo du jour représente notre mariage et pour cause nous venons de célébrer notre première année en tant que mari et femme. Nos noces de coton ! Difficile d'imaginer une expatriation en famille sans parler de mariage n'est-ce pas sauf pour ceux qui avaient déjà franchi le pas ? De ce fait en disant OUI à mon compagnon de route j'ai également dit oui à l'expatriation en acceptant que ce soit pour le meilleur et pour le pire. 

Parler de pire est peut être un bien grand mot mais les débuts de l'expatriation n'ont pas été facile pour ce nouveau couple légalement formé. Il a fallu que j'accepte l'idée de devenir totalement dépendante d'OH et que je change  mon activité professionnelle pour une activité à plein temps de maman et de femme au foyer. "Le travail c'est la santé" disait mon confrère et il avait raison. 

Nous n'avons pas été aidé par la météo souvenez-vous. Le temps était glacial tout comme notre relation d'ailleurs. Devoir récupérer Bouss' à l'école avec en fond d'image une épaisse couche de neige et une poussette en fin de vie : quel horrible souvenir ! Ne pas pouvoir sortir à cause du mauvais temps et habiter dans un appartement vide : quel souvenir ! Ne pas avoir d'amis et ne pas pouvoir s'en faire à cause du temps : pfiou ! Mais cette année,  nous prenons notre revanche sur le temps, nous irons skier. En même temps, je vous dis ça mais je n'ai jamais skié alors revanche est peut être un présomptieux de ma part. On en reparlera ...

Alors lorsqu'OH rentrait de sa journée de travail et me demandait comment s'était passé la mienne : no coment ! Les nerfs sont mis à rude épreuve pour l'un et pour l'autre ; pourtant je savais que l'expatriation signifiait pour moi rester à la maison, gérer le quotidien, rénoncer pour un certain temps à une activité professionnelle. Mais lorsqu'on le vit ce n'est pas la même chose que l'envisager.  

Du côté d'OH aussi cela n'a pas été facile, forcément c'est lui qui nous a embarqué dans l'expatriation bien que cela ait été une décision prise à deux, mais je crois qu'on l'oublie !! Un peu de culpabilité d'imposer cette nouvelle vie à sa femme

Comme une envie de faire marche arrière : peut-être ! Est-ce que cela vaut vraiment le coup ? Je pense que nous nous sommes chacun posé la question sans jamais se le dire. 

Heureusement, il y'a mon blog, mon activité professionnelle, mon moment à moi, tout comme la pâtisserie d'ailleurs. C'est souvent qu'on lit qu'il faut se trouver une activité pour se sortir de la routine : blog, photo, intégrer le monde associatif , meet-up ... Je suis de nature sauvage et j'aime bien me retrouver seule d'où la pâtisserie. Mais désormais, j'envisage de plus en plus intégrer une association, sans doute parce que l'anglais m'effraie beaucoup moins.  Quoi qu'il en soit  c'est une bonne idée . onc à toutes les futures expat, n'hésitez pas à prendre votre parenthèse comme un moyen de découvrir de nouveaux hobbies. 

L'anglais ? Ca aussi ça ne m'a pas beaucoup aidé mais avec le temps je me suis rendue compte que les gens sont assez compréhensifs / tolérants.  D'ailleurs, nous avons reçu des amis à dîner et pas n'importe lesquels nos amis américains. Alors, si j'ai du me lancer dans la réalisation de mes premiers macarons (un demi-échec : pourquoi n'étaient-ils pas moelleux ?) c'est que quelque part, j'ai réussi à surmonter la barrière de la langue (parce que soyons clair, dans notre couple, ce n'est pas OH qui est en charge des relations extérieures). 
Et pis nos meubles sont arrivés transformant l'appartement en notre Home Sweet Home

Conclusion : Le meilleur c'est de vivre cette aventure en famille. Mais pour arriver à cette conclusion, il faut laisser le temps au temps car l'adaptation s'impose aux enfants, à chacun pris individuellement, et au couple ne l'oublions pas.

See U ;-) 

vendredi 14 novembre 2014

Des nouvelles de Bouss'



J'aurais aimé pouvoir filmer Bouss' discutant avec ses copains ou regardant un de ses dessins animés favoris afin que vous vous rendiez compte de sa progression en anglais. Elle est remarquable et me rend jalouse. 

Je ne porterai bien evidemment aucun jugement sur ces moments car disons-le, aider Dora a retrouvé le chemin de sa maison pour la énième fois a beaucoup éduqué l'oreille de Bouss' ainsi que la mienneC'est un très bon exercie de compréhension je vous assure. Je cite Dora, mais je peux aussi dire : Diego (le préféré de Bouss'), Bubbles Guppies, Umizoomi, Mike the Knight, Peter Rabbit, Doc Mc Stuffin, Sherif Callie, Caillou (le best à mes yeux), Max et Rubby, Peppa Pig, ... D'ailleurs, savez-vous que Dora a grandi (6 ans) et n'a pas plus son inséparable doudou ? Ce qui a considérablement pertubé  Bouss' même si le concept reste le même. Bref, passons !

Au début de l'année et après quelques mois d'école, Bouss' savait quelques couleurs, quelques parties du corps mais sa compréhension était limité. Il cherchait systématiquement mon regard de maman poule lorsqu'on lui adressait la parole. What's your name ? How old are you ? ect ... Ce qui l'avait profondémment frustré et englouti pendant un certains moments puisqu'il n'arrivait pas à converser avec les autres enfants. Pourtant, ce n'est pas le plus bavard de la terre. Je me rappelle que son seul mot était "What", aujourd'hui et en l'écrivant je souris mais croyiez moi qu'à cette époque c'était pas drôle du tout. Les autres enfants, après que Bouss' leur ait répondu pour la enième fois "What" partaient en courant se demandant sûrment ce qui clocahit chez lui..

Et puis, il y'a eu le summer camp. Quelle bonne idée! Souvenez-vous, il a été en immersion totale pendant deux semaines. A la fin des journées, il était certes fatigué, exténué mais sa compréhension avait vraiment évolué. A la fin du camp, les institutrices m'avaient d'ailleurs rassuré sur ce point : les heures de dessins animés, les conversations avec mes amies-mamans qui n'hésitaient pas à se mettre à sa hauteur (au sens propre comme au figuré) pour lui parler, l'école et les heures à écouter les autres enfants même en répondant What commencaient à payer 6 mois après notre arrivée. 

Aujourd'hui, il y'a l'école américaine. Quelle superbe bonne idée !!!! Quelle fabuleuse équipe pédagogique. Quel meilleur copain (photo du jour). Il s'éclate enfin. Pour la première fois, il adore se rendre à l'école. 

Et l'anglais : pffftttttttttt ! Il parle et comprend bien plus qu'il ne parle. Son "what" a laissé la place à des conversations d'enfants. Les mêmes dessins animés sont devenus interactifs. Il ne cherche plus mon regard et répond aisément avec un accent qui me ridiculise à chaque fois. Il comprend le sujet de discussions (parfois) même lorsqu'elles ne lui sont pas forcément destinées. Il chante , compte et récite l'alphabet. Ce n'est pas encore parfait mais il y arrive. 

Il aimerait apprendre l'espagnol et l'hindi. Il adore les langues et ça été sa corde pour gravir sa montagne ; car même lorsque c'était très difficile il n'a jamais lâché et était même content de découvrir l'école américaine pour apprendre l'anglais. Lui qui détestait se séparer de maman. Lui qui a pleuré pratiquement tous les matins en se rendant à l'école de janvier à juin.

Il a des amis dont un qu'il adore et qui a été parmi les premiers à accepter le fait qu'il ne parle pas l'anglais. C'est son ange gardien, il le protège et le rassure. Ils ne se voient pas souvent mais quand c'est le cas c'est l'éclate. Tout comme sa relation avec son coach de tennis :




Je réponds donc à tous les mails des parents poules : Bouss' va bien. Cela a pris du temps (9 mois), beaucoup d'investissement de notre part. Il reste encore du travail mais le socle est posé 

Conclusion : Le seul hic est qu'il a du mal avec mon accent français : s'il savait le potentiel que cela pouvait représenter ... 

See U ;-)

Merci pour vos mails.

mardi 11 novembre 2014

Veterans Day ou une partie de notre week-end à Washington DC

Aujourd'hui (hier), c'est Veterans Days, jour plus ou moins férié (seul Bouss' avait un day-off) où le peuple américain rend hommage à ses anciens combattants.

J'avais prévu de vous présenter "uniquement" les "Three Soldiers" du Vietnam Veterans Memorial mais comme le jour s'y prête je ne vous présente pas une mais plusieurs photos issues de notre séjour à Washington DC.

La statue des Trois soldats (Three  Soldiers statue)

Cette statue a été érigée - elle aussi - en commémoration des américains qui ont été engagés dans la guerre de Vietnam. Elle représente trois communautés : les noirs, les blancs et les hispaniques. Les Trois soldatsde taille humaine - ont le regard symboliquement fixé sur un mur commémoratif où est inscrit le nom des 58 256 soldats américains morts au combat.


Le mur du Mémorial des vetérans du Vietnam

Cet ensemble ci-dessous constitue  le "Vietnam Veterans Memorial " :




La photo ci-dessous représente quant à elle, le "National World War II Memorial" :


Ce mémorial rend hommage au 16 millions d'américains ayant servi dans les forces armées US, dont plus de 400 000 sont morts, ainsi que tous ceux qui ont soutenu l'effort de guerre de quelque manière que ce soit lors de la seconde guerre mondiale.

Le memorial se compose - entre autre - de 56 colonnes commémoratives où sont inscrits les noms des Etats ou des territoires américains. Sur chacune d'elles, on peut apercevoir une couronne métallique en chêne (symbole universel de la force, de la puissance, de la longévité et de la résistance)  et en blé (symbole de la jeunesse fauchée ?). 

De part et d'autre de la piscine on peut également apercevoir deux arches nommées" Pacific" et "Atlantic"





"Ici, nous célébrons le prix de la Liberté"

Enfin, je termine cet article par le Korean War Veterans Memorial en vous présentant 15 hommes :


Avec ce mémorial, il s'agit de rendre hommage aux soldats ayant perdu la vie lors de la guerre de Corée. Ce mémorial est également composé d'un mur commémoratif semblable à celui que l'on trouve au "Vietnam Veterans Memorial" ; à la différence qu'il n'y a pas inscrit le nom des soldats mais leur visage :

"Freedom is not free"
L'ensemble de ces mémoriaux est visible au parc du National Mall à Washington DC. 

Conclusion : To be continued ...

See U ;-)

*Pour plus c'est Wikipédia qui gère ou Road Trippin ou alors National Park Service et pleins d'autres .

Des nouvelles de Gribouille




Ce matin, Gribouille m'a rejoint dans la salle de bain. Lorsque j'ai entendu ses petits pas de pachyderme, je me suis dit : ouille ! il vient râler et me dire qu'il ne veux pas partir. Nous revenons d'un long week-end en famille, ma réaction est tout à fait légitime donc. Mais faux. Il voulait que je l'aide à enfiler son pull - accessoirement râler (c'est inscrit dans ses gênes donc je comprends ;-)) parce qu'il ne voulait pas que ce soit OH qui le fasse - sans poser de questions sur l'éternel conflit entre ces deux là, je  me suis exécutée.

Je lui ai alors demandé d'aller chercher ses chaussures. Sans poser de question, il s'est exécuté à son tour. Je vous rassure mon autorité est bien en deça de ce récit. En quittant la salle de bain (enfin je vais pouvoir bénéficier de quelques minutes de tranquillité), j'ai entendu "aurevoir maman" puis il est revenu amoureusement sur ses pas me faire un bisou-câlin !!!!

Dois-je rappeler la (les) première (s) semaine (s) de daycare ? Les moments qu' OH et moi redoutions tant ? Les larmes et les cris aboutissant à une perte de voix en fin de semaine ? Mon coeur brisé ?

Nous avons fait du chemin depuis deux mois et ce sont ces petits moments qui me permettent de m'en rendre compte. Certes certains matins il n'a pas la même envie mais il va bien. Il a pris ses marques. Il a ses repères. Il connait du monde. Il a ses camarades. Il a une vie scociale. Les enfants ici ont une vie sociale impressionnante entre les anniversaires et les playdates. Si bien que l'utilité première du téléphone portable est d'être un agenda. Je me trompe de sujet ...

Aujourd'hui, les phrases de Gribouille sont de plus en plus "franglaises" (C'est mine !). Sa compréhension de l'anglais est impressionante : pour tout vous dire, parfois je ne le comprends pas du tout.  Mais lorsqu'il discute avec son frère c'est "trop de sentiment" parce qu'alors on se souvient que l'adaptation n'a pas toujours été facile.

Je vous parle de Bouss' d'ici peu ;-)

Conclusion : OH me faisait remarquer que d'ici quelques mois il aura passer plus de temps aux US qu'en France.  C'est le plus américain de nous quatre avouons le.

See U ;-)